L'est-il vraiment que je me joigne à vous, à moins que de méchant coup de pied vous ne m'indiquiez la porte de sortie de la cuisine ?
La cuisine m'est chère, voire chair, mais ma langue est plus habile à déguster que mes mains à concocter quelque excellente recette, aussi vous ai-je réservé un petit poème qui, je l'espère, me permettra de faire quelques pas aux côtés de vos mains enjoleuses :
Ramina, j’ai fait ce rêve merveilleux,
Qu’après tant bonne pitance je ne devienne plus sommeilleux,
Qu’après tant de rasades au tonneau mon cerveau ne devienne plus bulleux,
Que mon ventre ne devienne plus spongieux après champignons lamelleux,
Que foie gras et son appareil mielleux,
Soient toujours assortis de breuvage moelleux.